Il s’en est allé pour toujours…

La perte d’un animal est un état de détresse du maître mieux pris en compte en Amérique du Nord qu’en Europe. Les psychologues parlent pourtant de « véritable deuil ». Peu importe le côté de l’Atlantique ou vous vous trouvez, le chagrin reste le même.

Les équipes vétérinaires ne sont malheureusement pas toujours préparées à annoncer un événement douloureux, encore moins à accompagner sur le chemin du deuil le maître d’un patient décédé.

Forte de par son expérience et de ses clients, Caroline, la responsable de NaturÔpoil, a créé ce service, gratuit et ouvert à tous, pour permettre aux personnes qui le souhaitent d’exprimer un chagrin jugé trop souvent à tort comme illégitime !

César

Se sentir soutenu

Que votre animal rende son dernier soupir à son domicile ou au sein d’un cabinet vétérinaire, qu’il décède de vieillesse, d’une maladie ou d’un accident, qu’il parte après une vie bien remplie ou en étant encore qu’un chiot ou un chaton, qu’il laisse derrière lui une famille, une personne âgée ou encore un autre animal, qu’il vous quitte naturellement ou par euthanasie, toutes ces situations engendrent des deuils tous différents ! En parler, vous ferait peut-être du bien.

Hippie

Si votre entourage ne comprend pas bien votre douleur, si l’équipe médicale est désemparée et si cette toute récente solitude vient d’un seul coup bouleverser votre vie autrefois réglée au rythme d’un compagnon à quatre pattes, trouvez le courage de venir en parler librement à NaturÔpoil.

NaturÔpoil vous conseille également dans vos démarches (transport du corps de votre compagnon, incinération, cimetière animalier,…).

Rendre hommage en ligne

Envoyez un texte avec ou sans photo pour rendre hommage à votre compagnon sur ce site, à : contact@naturopoil.com.

Prenez le temps de lire les hommages ci-dessous …

Ana

Catherine (Mai 2024)

Ana

J’ai le cœur brisé, l’impression que jamais je ne parviendrai à m’en remettre mon adorable, mon amour,  j’ai dû laisser partir ma petite chienne Ana,  je l’aimais inconditionnellement et elle me le rendait au centuple, j’ai l’impression de ne plus pouvoir respirer, elle était douce, tendre, câline,  elle me faisait rire,  tout me manque même sa manie d’aboyer durant les promenades après tout les chiens qu’elle croisait. 

Elle est entrée dans ma vie le 10 novembre 2017 âgée d’a peine 4 semaines, trop tôt séparée de sa maman je l’ai remplacée et je l’ai aimée à la seconde ou je l’ai prise dans mes bras, si petite elle tenait dans ma main, durant sa si courte vie, elle a eu bon nombre de problèmes de santé certainement dus à la séparation trop rapidement de sa maman, mais la voir jouer avec ses peluches, courir dans les champs ou se blottir dans mes bras pour dormir était un plaisir de chaque jour et pour la première fois elle m’a fait pleurer ce 4 mai,  j’ai dû la laisser partir parce qu’elle souffrait trop et que le vétérinaire ne pouvait plus rien,  je sais que je n’avais pas le choix pourtant je m’en veux de l’avoir laisser partir, j’ai l’horrible impression de l’avoir abandonnée alors qu’elle me faisait une confiance totale. 

Elle me manque à chaque minute de la journée,  le matin en me réveillant durant une ou deux secondes je crois que ce n’était qu’un horrible cauchemar et qu’elle dort près de moi et puis tout me revient de plein fouet.  Ana n’est plus là elle ne reviendra jamais, elle m’a aimée tout au long de sa vie, elle me manquera tout le reste de la mienne.  Adieu mon amour j’espère que tu es dans un endroit paisible, heureuse et en paix.  Je t’aime

Ioko…

Sabrina (Juin 2020)

Ioko

Adieu… Azro…

Jean-Paul (mars 2019)

Azro

C’est à l’encre de ma peine,
Que je te dédie ce poème,
Mais, comment décrire le désarroi,
De me trouver, si soudain, séparé de toi ?

Les matinées comme les soirées,
Partout, le vide s’est installé !
Je te vois, sans te trouver,
Et, jamais plus, pouvoir te caresses !

J’ai beau me raisonner :
A la descente des escaliers,
Tu as eu la patte brisée,
Tant ton âge avancé, t’avait fragilisé.

Le diagnostic, sans complaisance,
Ne nous laissait guère de chance ;
Condamné à ne plus marcher,
Le pire, il fallut décider :
Celui de nous quitter !!!

Paisiblement, tu as pu t’endormir,
Mais, jamais plus, tu ne pourras revenir !
Parti dans la paix de l’éternité,
Mais quand, donc, pourra-t-on se retrouver ?

Sur le chemin du retour,
Combien la tristesse nous entoure,
Sans toutefois encore mesurer,
La détresse qui, sans fin, va se prolonger,
Car, combien, vas-tu nous manquer !

La promenade matinale, dans la solitude,
A l’heure des printaniers préludes,
Partout, je te revois, la démarche au ralenti,
Avec ta ferme volonté de relever le défi !

Dans la forêt, ton lieu de prédilection,
Muni de protecteurs chaussons,
Tu humais les odeurs de la veille,
Te menant à l’instinctif éveil !

Si tu aspirais aux détours,
Pénibles, furent les retours ;
Les passants te prêtaient mainte attention,
Face à ton courage sans défection.

Conscient qu’il ne fallait déplaire au maître,
Malgré sa patience pour mon être ;
L’handicap de ma dysplasie d’origine,
Muta sa tolérance en bienveillante routine.

Une fois, retourné à la maison,
Les escaliers furent le dernier tronçon,
Avant de m’étaler sur le tapis du réconfort,
Compensant, ainsi, les antérieurs efforts.

Après un repos bien mérité,
Vint l’heure du savoureux déjeuner,
Où mon maître, avec générosité,
Sa tendre viande, tenait à partager.
Qui donc aurait fait autant,
Pour son compagnon, s’il n’était aimant ?

Notre langage fut le regard,
Et nos attitudes, pleines d’égard ;
Ainsi, dans une entente aussi spontanée,
Les années, furtivement, se sont écoulées

Azro

Elevé, dans pareille ambiance,
Comprenez bien ma fortuite chance !
Dans l’humain n’y trouvant que bienveillance,
Ma déférence se voulait reconnaissance.

Le changement d’horaire,
De l’été à l’hiver, me laissa goût amer,
Car, c’est le contraire qui eut ma préférence,
Avec les repas servis, une heure d’avance !

Il faut savoir, qu’avec les années,
Par la gamelle, je fus, de plus en plus attiré,
Surtout, quand mon flair, à l’improviste,
Me dévoila quelques suppléments altruistes !

Toutefois, après le coucher du soleil,
D’instinct, je me mis en veille :
L’animal, de compagnie, que je suis,
Ma noble tâche débuta à la tombée de la nuit,
Aboyant au moindre bruit,
Avec le constant souci :
Sécuriser mes maîtres endormis…

Combien dense, le livre des souvenirs,
Où tant d’épisodes seraient encore à décrire,
Et, wouah, cette complicité au quotidien,
Rayonnant, autour de nous, et tissant des liens !

Le seul élément consolateur,
Sont ces treize années de bonheur,
Si intensément vécues,
Que rien n’efface plus !

En ce quatorzième jour de ton départ,
mardi, le 26 mars 2019 :
Ton maître qui t’a tant apprécié

Didou

Caroline, dirigeante de NaturÔpoil (février 2019)

Didou est parti le 25 décembre 2018…il m’a fallu un peu de temps avant de partager avec vous ce petit texte que j’ai eu besoin d’écrire le même jour… Ne serait-ce que le relire a été douloureux… puis…le retranscrire… début du deuil… et c’est ainsi que le temps fait son œuvre…

Didou

Mon Didou, mon chien
Mon compagnon…
Mon cœur est glacé
Comme ton corps fatigué.
Foutue maladie
Saleté de trop courte vie !
Ce dernier Noël…
Quel courage !
Tu dois t’en aller,
Dernier voyage…
Deux courtes injections
En avant la libération.
Le repos est au bout
Finies les balles mon grand Fou,
Finie la douleur rongeante,
Finis les câlins tout doux,
Finie la queue tombante…
A choisir je t’aurais gardé
Pour jouer, te câliner, t’aimer…
Mais ce cancer…cette saleté…
A décidé sans nous concerter !
Jusqu’au bout si fort
Jusqu’au bout si beau
Jusqu’au bout….
C’est l’heure…
Il faut y aller…
Le rendez-vous avec la mort a sonné…
Tu as lutté pour moi,
Je vais être forte pour toi !
Bon voyage mon Ange…
Je t’ai en moi
Je t’aime…dors…chuuut…

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